Samedi 17 novembre à Paris, on était une trentaine de personnes bien décidées à exprimer notre solidarité avec les mutins de l’EPM de Lavaur, ainsi qu’avec les quatre compagnon-nnes incarcéré-es depuis la mi-novembre, accusé-es d’avoir trashé en écho à cette révolte, les locaux de la Direction Interrégionale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) à Labège, le 5 juillet dernier.
On a joyeusement diffusé le tract Les murs nous enferment, attaquons toutes les prisons, qui a aussi été abondemment collé en affiche sur notre passage et, selon les moments, sorti une banderole (« De l’école à la prison : contre tous les enfermements »).
On a également profité de cette balade pour laisser quelques souvenirs à différents flics sociaux rattachés à la PJJ (comme le Centre d’Action Éducative de la PJJ, 25 rue Fontaine au Rois, Paris 11) et à la Direction Interrégionale de la PJJ (14 rue Froment, Paris 11). Ils ont pu découvrir leurs murs recouverts d’affiches et de tags (« PJJ=maton », « Feu aux prisons », « Crame ta geole, saigne ton geolier », « Nik la taule », « Matons, on vous aura », « De l’école à la prison liberté », « Mort aux flics »).
Parce que leur justice est une machine à broyer les vies,
Parce que ce sont toutes les taules qu’il faut abattre,
Parce leurs murs n’arrêteront pas nos révoltes,
Liberté pour toutes et tous !
Indymedia Nantes, 23 décembre 2011.