(…) Les affrontements violents se sont poursuivis dans la nuit de mercredi à jeudi dans la rue Mohamed Mahmoud qui relie la place Tahrir au ministère de l’Intérieur, a constaté un journaliste de l’AFP.
Jeudi matin, l’armée bloquait cette rue tandis qu’un général exhortait les manifestants à reculer vers l’emblématique place Tahrir, occupée en début d’année pendant 18 jours par les manifestants jusqu’à la démission historique de Hosni Moubarak. (…)
Des affrontements ont été notamment signalés dans les villes d’Alexandrie, Port-Saïd (nord), Suez, Qena (centre), Assiout et Assouan (sud), dans le delta du Nil et à Marsa Matrouh (ouest). (…)
Leur presse (Agence Faut Payer), 24 novembre 2011.
Égypte : trêve sur la place Tahrir et excuses de l’armée
Le Conseil suprême des forces armées s’est excusé jeudi pour les victimes des violences de la place Tahrir et promet de juger les responsables de ces morts.
Parallèlement à ces excuses présentées dans un communiqué, la police et les manifestants égyptiens, réclamant le départ des militaires au pouvoir, observaient une trêve depuis 6h du matin, après cinq jours de violences, qui ont fait au moins 40 morts au Caire et dans le reste du pays.
Les soldats ont installée des barres métalliques et du fil barbelé pour ériger des barricades pour séparer les manifestants et la police dans les principales rues menant à l’emblématique place Tahrir, située près du ministère de l’Intérieur.
Les manifestants rejettent la proposition du Conseil suprême des armées d’avancer au 1er juillet 2012 la date de transfert du pouvoir à un gouvernement civil, et la constitution d’une équipe de « salut national ». Ils réclament le transfert immédiat du pouvoir à une autorité civile de transition.
Leur presse (AP), 24 novembre 2011.