Deuxième jour de grève générale nationale
Legal team de la place Syntagma: 0030 6932 582973, 0030 6938 907267
11h59 GMT+2 Le blocus d’Evangelismo a été perdu. Deux Mercedes transportant des membres du gouvernement ont put traverser l’avenue Vasilissis Sofias vers le parlement.
11h50 GMT+2 Il y a un moment un groupe d’anti-autoritaires ont occupé les bureaux centraux du département d’économie de l’Église centrale rue Amynas. Ils ont posé une banderole sur le toit avec « expropriation sociale de la propriété de l’Église ».
11h40 GMT+2 Environ 10’000 manifestants sont maintenant rassemblés sur la place Syntagma. Des manifestants des autres villes (Thessalonique, Patras, Chalkdas, Larissa, Volos, Trikala) et le bloc d’Evagelismos arrivent en renfort.
11h25 Jusqu’à présent 8 manifestants blessés ont été transféré à l’hôpital, certains pour avoir été tabassé par les flics d’autres à cause de problèmes respiratoires à cause des gaz.
11h20 Quelques pierres sont jetées à Kallimarmaro.
11h15 Environ 10 membres du parlement ont réussi à rejoindre le parlement. Une importante opération de police a lieu pour sécuriser l’entrée des membres du parlement, pour voter le protocole de mi-parcours du Memorandum qui doit être mis au vote à 14h.
11h07 Des jets de pierres commencent à Kallimarmaro.
11h06 Centre d’Athènes : un grand corps de manifestants passe dans le quartier bourgeois de Kolonaki chantant le slogan : « Pain, Éducation, Liberté – La junte n’a pas fini en 1973 ».
11h05 Deux personnes interpellées à Evangelismos. Les gens sont forcés d’aller vers Kolonaki.
11h00 Thessalonique : la manifestation d’environ 500 syndicalistes de la société d’approvisionnement en eau et d’assainissement de Thessalonique et les syndicats de base se dirigent vers le port de la ville.
10h56 Il y a 200 manifestants au blocage d’Evangelismos. Les forces de police sont renforcées.
10h53 Athènes, Kallimarmaro : la police a attaqué les manifestants rue Eratosthenous et ont interpellé une personne.
09h00 Il y a quelques minutes, la police a attaquée férocement environ 500 personnes qui été sur le blocus d’Evangelismos. Les gens ont essayé d’utiliser des fumigènes pour empêcher les unités à moto DIAS de bloquer la route ; utilisation massive de lacrymos ; rapport d’au moins trois manifestants blessés. La station de métro Evangelismos est fermée. Les grévistes se sont regroupés au niveau de l’hotel Hilton ou les flics les attaquent encore. Dans le même temps au blocus du stade Panathenaic [Kallimarmaro], les protestataires de l’assemblée de quartier avait bloqué l’avenue Vassileos Constantinou ont été attaqué et repoussé par deux escadrons de policierset leur bloc a été divisé. La moitié d’eux sont maintenant (à 9h30) sur la rue Eratosthenous et sur l’intersection de l’avenue Vassileos Constantinou ; L’autre moitié est sur la rue Ardittou ; rapport d’au moins une personne blessée.
01h00 Les violences policières continuent. Les flics frappent les gens avec fureur. Les manifestants dénoncent qu’une infirmière a été attaquée avec furie et est sérieusement blessée. Le centre médical d’Athènes appel à des fournitures pharmaceutiques, des médecins bénévoles, des médecins et des infirmières. Besoin urgent de personnes pouvant dispenser les premiers soins.
Contra Info, 29 juin 2011.
Grèce en direct : « C’est la guerre ! »
13h42 : « C’est la guerre ! »
La situation est en train de dégénérer ce mercredi à Athènes et notamment sur la place Syntagma, en face du parlement grec. D’après Marianna, qui était sur place, les manifestants lancent des pierres et « tout ce qu’ils peuvent » sur les policiers qui répliquent avec du gaz lacrymogène. « C’est la guerre ! », a-t-elle lancé à 20 Minutes, après s’être écartée des lieux pour respirer. Les troubles sont venus d’abord des anarchistes, rejoints par le reste des manifestants. « Même moi je jette des pierres pour la première fois de ma vie, les gens ont tellement la haine », s’exclame la professeure de philosophie. D’après elle, les policiers encerclent la place sans confrontation directe en raison du nombre trop important d’émeutiers. Ces derniers pourraient être encore plus nombreux ce mercredi soir, un appel au rassemblement étant prévu pour 19h heure locale (18h heure française). Pour Marianna, la situation est « encore plus grave qu’il y a deux semaines » où une manifestation avait également tourné à l’émeute, provoquant des dizaines de blessés.
12h57: Un député de l’opposition favorable au plan d’austérité
Un député de l’opposition grecque a annoncé ce mercredi qu’il voterait en faveur du plan d’austérité lors du scrutin qui doit avoir lieu dans la journée au Parlement. Cette annonce dissipe une grande partie des doutes sur l’adoption du plan gouvernemental, après qu’un député frondeur du Pasok au pouvoir a fait savoir mardi qu’il voterait finalement en faveur du plan. Le Pasok dispose d’une majorité de seulement 155 élus sur 300.
La députée communiste Liani Kanelli accueillie par des jets de yaourts alors qu’elle se rendait au Parlement
12h49: Un calme relatif place Syntagma
Malgré le calme qui règne globalement sur la place Syntagma, des échauffourées ont été signalées par BFM TV dès ce mercredi matin. La police est intervenue avec des gaz lacrymogènes. La correspondante sur place de la chaîne indiquait que des émeutes étaient redoutées après le vote des mesures d’austérité.
12h44: Des barrages de manifestants dans tout Athènes
Le projet premier des manifestants était de former une chaîne humaine autour du Parlement grec afin d’empêcher les députés d’y entrer pour voter les mesures d’austérité. Mais les policiers y font échec en se positionnant dans toutes les rues adjacentes. Cependant, les indignés grecs ont de la ressource et, d’après BFM TV, ils ont tout de même installé des barrages dans différents points de la ville.
12h34: Le calme avant la tempête?
Contactée par 20 Minutes, Marianna, l’une des nombreuses «indignée» d’Athènes, rapportait en fin de matinée que le centre-ville de la capitale grecque avait retrouvé son calme après s’être embrasé la nuit dernière. « Il y a eu des concerts sur la place Syntagma mardi soir, mais ça n’a pas tenu, les policiers ont jeté du gaz lacrymogène », a-t-elle indiqué. Professeure de philosophie, elle craint la suite des événements: « À mon sens, les mesures ont déjà été votées, les bourses sont à la hausse, ça va être impossible à vivre ».
Jour J pour les opposants au nouveau « mémorandum » grec. Les députés doivent se prononcer par vote ce mercredi et jeudi sur une nouvelle cure d’économies consistant en des coupes claires dans les dépenses de l’État, un alourdissement de la fiscalité et des privatisations, pour un montant global de 28 milliards d’euros.
Des mesures d’austérité auxquelles se sont opposées dès mardi des milliers de personnes qui ont manifesté devant le parlement à Athènes. Mais des casseurs se sont joints au cortège et ont provoqué de violents affrontements avec les policiers qui ont largement arrosé la place Syntagma de gaz lacrymogène.
Par ailleurs, une grève générale de 48h paralyse le pays depuis mardi. Services publics, transports et banques sont fortement perturbés.
Leur presse (20 Minutes), 29 juin 2011.
Updates from the second day of the General Strike in Athens
16:06 GMT +2. The new bailout was voted in parliament by 155 MPs. This means war.
3:49 pm Twitted from @rebeldog_ath
“Report from the Red cross tent at #Syntagma 100 people with respirational trouble, 40 injured (burns, bruises etc.).”
Corporate media: yesterday 350 injured.
4:06 pm It’s real war. Clashes continue despite the unprecedented amount of chemical gases thrown by the human-like beasts. hundreds injured and many fainted. people being burned inside the metro station of syntagma by chemical gases. tens of riot cops beat arrested people. policemen throw stones to the demonstrators. mant people can’t find a way to move, surrounded by thousands of cops.
Thousands of people remain in Syntagma square, they don’t retreat.
The 5 year austerity plan is being voted right now in the parliament.
15:47 GMT +2 Corporate media lie that the police have evacuated syntagma. The atmosphere is suffocating, we have at least five injured from tear gas, but there is no chance we leave. We are staying!
14:43 GMT +2 Slightly quieter now, but police keep charging the square and then being pushed back. People are refusing to leave. All marble by the Great Britain hotel has been broken up for use.
14:22 GMT+2 Continuous VIOLENT ATTACKS from the riot police with enormous usage of tear gas, flash-bang grenades and sticks in front of the parliament in the last 30 minutes. MANY injured, many protesters are throwing stones trying to defend the streets. Many people at the bottom of the square and ermou str.
14:16 GMT +2 Police attacking the square with unprecedented amount of teargas. Everyone is refusing to leave the square. Main slogan is “Bread, Education, and Freedom, the junta did not end in 1973.”
12.33 GMT+2 At least eight demonstrators injured so far.
12:15 GMT+2 Thessaloniki, Protesters have occupied the Central Finance Office of Church. “Occupation. Social expropriation and social management of the property of Church.”
12.15 GMT+2 Approximately 15,000 people at Syntagma and the crowd size is increasing by the minute. Chants in the air: “Lae Polema, Sou Pinoune to Aima” – “People Rise Up, They’re Sucking Your Blood.”
11.40 GMT+2 The blockade at Kalimarmaro (the Panathenaic stadium) is also under attack. At least one person detained.
11.35 GMT+2 The police attack the people’s blockade outside Hilton hotel. There is a huge need for people to join the blockade. Those who want to get there should go from Mihalakopoulou or Megaro Mousikis. The aim is to close off the intersection. At least two people injured.
11.30 GMT+2 The new agreement is expected to be voted in parliament at approximately 1400 hours local time.
From the Greek Streets, 29 juin 2011.
Dans le centre d’Athènes : « c’est nous ou eux ! »
« C’est nous ou eux » : dès 05H00 GMT mercredi, Rena Nenedaki affronte barrages policiers et gaz lacrymogènes près du centre d’Athènes, dans l’espoir d’empêcher le vote prévu en début d’après-midi au parlement sur le budget d’austérité.
« Le projet de budget et l’accord avec l’Union européenne (UE) et le FMI vont détruire notre pays, vont détruire les salariés, les chômeurs, et nos enfants », dit à l’AFP cette avocate, âgée de 40 ans, encartée dans un petit parti de gauche radicale, venue pour la manifestation de la dernière chance.
Le vote crucial du projet de budget pluri-annuel d’austérité, suivi dans toutes les capitales européennes créancières de la Grèce, est prévu à 11H00 GMT. Les manifestants sont arrivés tôt dans l’espoir d’encercler le parlement.
Avec son groupe, Rena a tenté de bloquer la circulation sur la grande avenue qui passe devant l’hôtel Hilton, un axe majeur de circulation de la ville, très vite dégagé par la police qui repousse sans ménagement son groupe de quelques 300 personnes.
Près d’elle, Alexandros, étudiant en 4e année d’économie, qui porte une banderole, estime qu’il s’agit « d’un grand jour ».
« Le gouvernement va tomber, j’espère ; et nous allons avoir des élections », a-t-il dit. « S’il ne tombe pas, nous resterons dans la rue encore un mois s’il le faut. » « L’an dernier, au moment du premier plan de secours de l’UE, nous étions choqués par la situation, nous n’avons pas réagi, aujourd’hui nous sommes positifs et combatifs », ajoute-t-il en face d’un bataillon de motards de la police qui avancent lentement pour faire reculer le groupe.
La plupart des axes autour du parlement sont bouclés. Une barrière anti-émeute a été dressée sur l’avenue qui borde le bâtiment. Des tas de petits bouts de marbre utilisés comme projectiles la veille par des manifestants traînent encore ça et là.
Le marbre, couramment utilisé en Grèce depuis l’Antiquité, sert à orner les façades, et même à paver certains trottoirs. Mardi, des groupes de jeunes armés de barre de fer ont cassé des plaques pour les envoyer sur les policiers, dont une trentaine ont été blessés.
La foule arrive de partout. À 08H30 GMT, la police comptabilise 1.000 personnes sur la place Syntagma devant le parlement. Beaucoup de gens énervés tentent de pousser les barrières. Des membres des « indignés », un groupe de résistance populaire qui se veut pacifiste, s’interposent souvent pour tenter de calmer les esprits.
Beaucoup de gens se sont équipés en masques à gaz. La plupart du temps, il s’agit de masques improvisés, masques chirurgicaux en papier achetés en pharmacie et totalement inefficaces, masques de cyclistes destinés à lutter contre la pollution urbaine ou masques pour les peintres en bâtiment, à peine plus efficaces.
Sotiris Andromidas, étudiant en mécanique de 20 ans, rencontré sur la place Syntagma ne porte que des lunettes de plongée qui pendent dans le cou, pour protéger ses yeux, au cas où.
Depuis que les « indignés » ont monté leur camp fin mai sur la place Syntagma, il passe l’essentiel de ses journées sur la place. « Nous essayons d’empêcher les fauteurs de trouble, mais parfois c’est la police qui commence à attaquer » dit-il.
Il ne pense pas que les manifestations parviendront à empêcher le vote du budget d’austérité. « Mais j’espère que demain nous aurons des élections, ce gouvernement n’a plus la confiance du peuple, nous attendons tous qu’il tombe. »
Et dans ce cas, pour qui votera-t-il ? « Je ne voterai pour personne, ils sont tous pareils. »
Leur presse (Isabel Malsang, Agence Faut Payer), 29 juin 2011.
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