Dégradations et vol avec effraction au local de l’UNI
Le local de l’Uni saccagé, les étudiants parlent d’un acte « scandaleux ».
Dans la nuit de dimanche à lundi, le local du syndicat étudiant UNI a été visité. Dans un communiqué, l’Uni Dijon, explique que le local a été « saccagé ». Une des fenêtres du local de l’Uni aurait été brisée et des documents papiers, présents à l’intérieur, ont été brûlés.
Un ordinateur a également été dérobé et les facades extérieures du local, situé sur le campus de l’Université Dijon Bourgogne ont été tagués de « propos haineux » envers les sympathisants de l’Uni. « De telles actions ne sont pas dignes de combats politiques », explique le syndicat, reconnu pour être plutôt marqué à droite.
Selon le syndicat, il s’agit là d’un acte prémédité « puisque les malfaiteurs portaient des gants » et que le local « avait déjà été plusieurs fois la cible de dégradations extérieures ».
L’Uni Dijon, qui « condamne ce saccage », a également porté plainte. L’Uni s’étonne toutefois de « ne pas avoir reçu le soutien de la présidente de l’Université face à des faits d’une telle violence ».
Leur presse (Le Bien public), 24 mai 2011.
Bon, voilà une fois n’est pas coutume un communiqué de l’UNI. Ça parle tout seul…
Dijon : des actes scandaleux
L’UNI Dijon déplore les dégradations et les vols qui ont eu lieu en son local situé sur le campus de Dijon.
Les faits se sont produits dans la nuit de dimanche à lundi. Une des fenêtres du local de l’UNI a été brisée. Les malfaiteurs ont ensuite dérobé tous les documents papiers présents dans le local pour les brûler à l’extérieur. Un ordinateur a aussi été dérobé. Les murs extérieurs du local ont été entièrement tagués. Les tags évoquent des propos haineux envers les sympathisants de l’UNI. De telles actions ne sont pas dignes de combats politiques. L’UNI Dijon condamne ce saccage. L’UNI Dijon a porté plainte et espère que la police pourra retrouver les coupables afin que ceux-ci soient punis.
Un acte prémédité — Il s’agit bien d’un acte prémédité puisque les malfaiteurs portaient des gants. Aussi, le local de l’UNI avait déjà été plusieurs fois la cible par le passé de dégradations extérieures manifestement d’origine anarchiste au vu des tags, des affiches et autocollants.
L’UNI Dijon regrette que la présidence de l’université ne lui ait fait part de son soutien face à des faits d’une telle violence qui marqueront à jamais l’esprit des militants et sympathisants de l’UNI.
L’UNI Dijon espère que l’université saura lui trouver un local moins retiré et plus sûr que celui-ci. En effet, malgré les dégradations précédentes répétées, l’université n’a jamais pris la responsabilité de nous proposer un autre lieu.
Brèves du désordre, 25 mai 2011.