[Lille] « Si l’on parle aujourd’hui d’un mort en manif, il ne faut pas oublier que la police, la justice et l’État mutilent et tuent de manière quasi quotidienne et plus discrète dans les rues, dans les prisons, aux frontières (…) Ce sont toujours les mêmes qui sont visés : habitant-es des quartiers populaires, précaires, pauvres, personnes en lutte »

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Manifestation contre les violences policières

Samedi 22 novembre 2014 à 17h sur la Grand’Place de Lille

La police assassine
Ni oubli ni pardon !

Des actions, des manifs, et des blocus de lycées ont lieu partout en France et ailleurs suite à la mort de Rémi Fraisse et plus généralement contre la répression. Cette mort est survenue après de violentes interventions policières répétées contre des opposants à des projets capitalistes mais elle est à ajouter à une plus longue liste. Chaque année, la police tue entre 10 et 15 personnes surtout dans les quartiers populaires.

Pour défendre l’ordre social, l’État et sa police utilisent de manière systématique du matériel militaire : grenades offensives, tasers, flashballs, lacrymogènes, etc. qui provoquent de plus en plus souvent des blessures graves et des mutilations, parfois la mort.

Dans… les quartiers, dans les luttes, en prison et aux frontières la police tue !

Si l’on parle aujourd’hui d’un mort en manif, il ne faut pas oublier que la police, la justice et l’État mutilent et tuent de manière quasi quotidienne et plus discrète dans les rues, dans les prisons, aux frontières — comme à Calais. Ce sont toujours les mêmes qui sont visés : habitant-es des quartiers populaires, précaires, pauvres, personnes en lutte.

Médias et politiques omettent de parler de ces violences policières pour se focaliser sur quelques dégâts matériels lors des révoltes et manifestations. Ils tentent ainsi de diviser et de faire oublier les raisons de la colère alors que la multiplicité des modes d’action fait la force des luttes.

Il faut replacer le meurtre de Rémi dans une histoire longue où la police apparaît très clairement pour ce qu’elle est : un appareil d’État chargé de maintenir l’ordre économique, politique et social (capitaliste, raciste et patriarcal) par l’usage de la violence.

Elle est chargée de dominer, bannir et soumettre les couches sociales qui auraient le plus intérêt à se débarrasser de ce système parce qu’elles en bénéficient le moins.

De Zyed et Bouna (2005 – Seine Saint-Denis) à Lahoucine Ait Omghar (2013 – Pas-de-Calais) et à Rémi Fraisse (2014)
Nous ne vous oublierons pas !

Indymedia Lille, 17 novembre 2014

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